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Palma Violets, Parquet Courts et The Orwells : furie rock au Grand Mix : Tant qu’il y aura du son

jeudi 27 novembre 2014, par legrandmix (@legrandmix)

Palma Violets, Parquet Courts et The Orwells : furie rock au Grand Mix : Tant qu’il y aura du son
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La première soirée du festival Inrocks promettait le feu. Globalement, on n’a pas eu à se plaindre, si ce n’est de la voix de Mario Cuomo, chanteur de The Orwells. Les guitares se sont déchaînées, les sets furent denses et compacts, et le rock a encore de fiers représentants, à Londres comme à Brooklyn.

The Orwells

On s’attendait à une rage garage, on a eu droit à des tempos mal maîtrisés, un chant inconsistant, une balance des sons incongrue… Pourtant les compos sont là. Mais la prestation de The Orwells ne vaut guère mieux que celle d’un vulgaire groupe de lycée. Normal pour de grands ados ? Non.
Les Américains ont déjà un sens aigu du riff et du gimmick. Ils pourraient devenir une des sensations du moment s’ils développaient leurs mélodies de chant et se remuaient les fesses sur scène. Jeunesse puante, statique sur les planches. Amorphe. Qu’on a envie de voir exploser. Mais non. Rien ne se passe.

On a le droit de mal chanter en live. Encore faut-il partager quelque chose avec le public. Donner de sa personne, avoir de la personnalité. La furieuse Who Needs You devrait tout écraser sur son passage. Mais ils récitent une mauvaise leçon. Un mauvais Strokes. Jouer punk ne veut pas dire jouer inaudible. Il faut rentrer à la maison les garçons, y’a du boulot. 
P. B.
 
Parquet Courts

Une fois digéré le traumatisme de la dernière vibration vocale du chanteur de The Orwells, on accueille ravis les autres Ricains de la première soirée Inrocks, les fougueux Parquet Courts. Alors quand ils attaquent tambour battant avec l’imparable Duckin’ & Dodgin’ du dernier album, Sunbathing Animal, forcément on est aux anges.
Le reste du show est à l’avenant, concentré de punk-rock gaillard, avec un parler-chanter captivant et un combo guitare-batterie efficace en diable, notamment sur le crasseux Sunbathing Animal, ou le très référencé Always Back in Town. On peut au passage ajouter à notre liste de femmes batteuses, menée par la délicieuse Anna Prior (Metronomy) celle qui officiait jeudi soir au Grand Mix en lieu et place de Max Savage, le petit frère du chanteur principal, Andrew.
On a aussi aimé des titres plus posés, très Pavement friendly, comme la balade Dear Ramona ou le branleur Instant Disassembly et son refrain marrant « I can’t breathe I can’t breathe, it’s hard to inhale ».
Bref, un set nerveux et homogène qui conforte l’estime qu’on pporte à ces New Yorkais.
Palma Violets
Le quatuor anglais tant attendu a réussi la prouesse de ne pas laisser retomber l’ambiance, les pogos et slams redoublant même pendant leur set, animation peu commune dans l’audience tourquennoise davantage habituée à l’admiration paisible et disons... plus statique. 
Là, les jeunes morveux ont déballé leur rock indé garage, rappelant souvent d’autres Anglais célèbres, The Libertines. Le chapeau de Sam Fryer ajoutait peut-être de l’eau au moulin. Quant à l’autre chanteur du quatuor, Alex Chilli Jesson, il a fougueusement amusé la galerie de ses déhanchés ravageurs et mouvements de basse. La force de ce groupe, outre un vrai dynamisme scénique, est de déjà pouvoir proposer un bon paquet de chansons très réussies, comme All The Garden Birds, Last of The Summer Wine, We Found Love... et bien sûr l’excellent Best of Friends, l’un des meilleurs singles de 2012. Sans oublier 14 et son refrain jubilatoire en conclusion, après un premier rappel dispensable.


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