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James Blake
mardi 26 avril 2011, par
Son disque est à coup sûr le plus étrange de ce début de printemps. Soit onze complaintes où le silence le dispute à quelques notes de piano pour accompagner une voix soul étirée par les effets, comme projetée dans la galaxie. Outre-Manche, James Blake déchaîne les passions - pour ou contre le dubstep pop ? Le jeune producteur et chanteur n’a certes pas emprunté par hasard son nom d’artiste à un autre grand sensible, le peintre et poète William Blake. Peu d’artistes provoquent cet effet : celui d’une paisible et réconfortante hallucination. Comme on est sérieux, on ne va pas applaudir le live avant de l’avoir vu. Même si les échos d’un premier concert français (en formule trio assis) à Rennes, dans le cadre de La Route du rock, sont favorables...
Erwan Perron
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