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Musique en ligne : non, Roubaix n’écoute pas de hard dance à longueur de journée - Lille et ses…

mardi 28 juillet 2015, par legrandmix (@legrandmix)

Musique en ligne : non, Roubaix n’écoute pas de hard dance à longueur de journée - Lille et ses environs - Nord Eclair
http://www.nordeclair.fr/info-locale/musique-en-ligne-non-roubaix-n-ecoute-pas-de-hard-dance-jna49b0n806404 ?xt

Ce dimanche, c’est au tour de France Inter de remarquer les étranges écoutes des Roubaisiens sur la carte mondiale des goûts musicaux éditée par le géant de la musique en ligne Spotify. Il s’avère en fait que celle-ci est faussée par des pirates informatiques.

Dans son journal de 7 h, ce dimanche France Inter s’interroge sur les goûts supposés des Roubaisiens pour la hard dance. Un journaliste d’annoncer : « La ville de Roubaix se distingue du reste de la France. Si l’on en croit Spotify, les Roubaisiens seraient de grands amateurs de trance et de dance… Ambiance discothèque et boule à facettes… ».
Que de la hard dance ?
La playlist « The Sound of Roubaix » mis en ligne par Spotify dans son étude mondiale des goûts musicaux, villes par villes, laisse en effet songeur. La ville n’y partage rien de commun avec le reste de la France et ne semble écouter qu’une forme outrageuse de dance music bodybuildée. Le doute était permis. La communication de Spotify France avait balayé nos interrogations en nous certifiant de la justesse de leurs résultats, ajoutant même « cette playlist distingue Roubaix des autres villes du monde ». Intrigués et pas vraiment convaincus, nous avons contacté dans la nuit de samedi à dimanche, Glenn McDonald, l’une des têtes pensantes des algorithmes du leadeur de la musique en ligne.
Les mystérieux auditeurs fantômes roubaisiens
L’ingénieur américain nous a confirmé que cette vision des goûts musicaux des Roubaisiens était totalement erronée. « Effectivement, vous avez découvert un petit nid de faux comptes à Roubaix », s’amuse-t-il au cours de notre échange. « Il s’agit de comptes Spotify qui jouent encore et encore la même musique. Il y a quelques villes concernées dans le monde ». La finalité de ces « auditeurs fantômes » serait d’arnaquer Spotify en permettant à une poignée d’artistes de se créer un faux public et de toucher un peu d’argent au passage grâce aux droits d’auteur. La présence à Roubaix des serveurs du champion national des data centers, OVH, pourrait expliquer l’implantation roubaisienne de ces pirates informatiques.


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